Fabriquer son compost soi-même

Composter, ce n’est pas sorcier : c’est recycler les déchets du jardin et de la maison pour en faire un tas qui se décomposera et donnera un fertilisant de très grande qualité. Il réduit nos poubelles et nous donne un engrais disponible toute l’année, 100 % naturel. Alors qu’est-ce qu’on attend pour s’y mettre ?

Après le récupérateur d’eau de pluie, on se met à l’installation d’un composteur au fond du jardin ! Pour le contenant, vous avez largement le choix : fût à compost ou silo en bois, c’est plutôt une question d’esthétique.

Veillez simplement à ce que le fond de votre bac soit tout le temps en contact avec le sol, car c’est une source de micro-organismes essentiels à votre compost.

Pour l’emplacement, choisissez un coin à l’ombre pour que votre compost ne se dessèche pas.

Et pour ceux qui ont un petit jardin ?

Pas de problème ! Optez plutôt pour une tranchée de 20 cm de profondeur à faire directement dans votre jardin. Entassez vos déchets et recouvrez avec de la paille ou un plastique noir pour que le mélange soit en permanence humide.

Comment ça marche ?

Il faut suivre la règle des 3 : mélangez, aérez, humidifiez.
Et avec ça, le compost, c’est dans la poche !

MÉLANGEZ
dès que vous rajoutez des déchets pour lancer la fermentation, surtout lors des 2 premiers mois de votre compostage. Alternez les déchets secs (feuilles mortes, paille…) et humides (herbes, gazon…). Veillez aussi à ce que chaque couche ne dépasse pas 20 cm.
AÉREZ
pour amener de l’oxygène : il est essentiel pour les micro-organismes, car c’est eux qui vont assurer le processus de décomposition de vos déchets.
HUMIDIFIEZ
car un compost trop sec, ce sont autant de micro-organismes qui meurent et qui ne peuvent plus assurer le processus de décomposition. Mais au contraire, un trop-plein d’humidité signifierait un manque d’aération qui freinerait aussi le processus.